Le passage de l’heure d’hiver à
l’heure d’été a eu lieu cette nuit.
Temps maussade, petite pluie
fine.
Je quitte le cimetière à
9h40 ; je passe le pont sur l’Indrois, à son confluent avec l’Indre, et je
continue sur la D 10.
Je rejoins un camp de gens du voyage, avec des roulottes à l’ancienne. Le GRP
Sentier historique de Touraine se poursuit dans la vallée de l’Indrois alors
que le GR 46 bifurque en forêt, se rapproche de l’Indre. Il monte à travers
champs, retrouve la forêt où un camp de quelques roulottes est stationné sur le
chemin. Il emprunte une route et se dirige vers la forêt domaniale de Loches.
Un busard Saint-Martin virevolte
au-dessus des céréales. Les champs de colza sont en pousse, encore verts. La
route toute droite sans grand intérêt se poursuit en forêt parmi de hautes
futaies de chênes.
Bifurcation dans une allée
jusqu’à une lisière. Poursuite sur route à travers les étendues agricoles
céréalières.
Au loin arrivent Viviane et Oscar.
Le chien se précipite vers moi. Nous descendons ensemble vers le hameau de
l’Ile Auger où des vestiges d’un pont romain enjambent un bras de l’Indre.
Nous
retournons vers la lisière d’où je proviens, pour manger dans le Boxer.
C’est avec Oscar que je reprends
la route dans l’après-midi. Pas d’amélioration du temps, mais pas de pluie.
Le GR s’éloigne de la rivière,
rejoint des hauteurs dominant l’agglomération de Loches. Belle vue sur la
citadelle et la
collégiale. On atteint les vestiges d’un aqueduc
gallo-romain, puis on chemine dans les vergers et les faubourgs de Beaulieu-lès-Loches.
On entre dans le village et l’on emprunte la variante qui mène à Loches.
Viviane nous attend sur une place
à l’entrée de la ville.
Nous traversons en voiture le lit majeur inondable de
l’Indre, entrons dans Loches à 16h.
Nous gagnons le camping, situé sur le GR qui longela
rivière. Nous nous installons et partons ensuite faire une
balade en ville, dans la cité médiévale.
Nous gagnons le camping, situé sur le GR qui longe
Etagée sur les flancs d’une
colline, Loches, ville natale d’Alfred de Vigny, domine, du haut de son donjon
rendu tristement célèbre par Louis XI, la riante vallée de l’Indre et la
campagne environnante. Deux femmes hantent l’atmosphère de ces lieux :
Jeanne d’Arc et Agnès Sorel. Jeanne d’Arc vint y retrouver Charles VII pour le
presser de se rendre à Reims.
Nous visitons la collégiale St-Ours. Des
échafaudages provisoires soutiennent le tombeau d’Agnès Sorel, maîtresse de
Charles VII, qui dormait depuis la Révolution au Logis royal et qui rejoint ainsi
son lieu d’inhumation d’origine. C’est ce qu’un quidam nous explique.
L’inauguration du retour aura lieu demain.
Nous rentrons à 18h au camping. A
la nuit je ferai encore une balade avec Oscar jusqu’à la ville, le long du GR.
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