Nous mangeons dans le Boxer à
côté d’un pylône des télécoms, au bord de champs de céréales.
14h : à la sortie de Saint-Genou, non loin d’un curieux
monument dit « lanterne des morts », s’engage le GR 46, quittant le
village vers l’est par un chemin bordé d’arbres et de genêts à balais. Il monte
peu après dans les cultures, rencontre un camp de gens du voyage
(« salut ! ») et s’éloigne dans un champ de colza dont la
couleur jaune se défraîchit.
Beau soleil mais température
fraîche. Vieux balisage presque inexistant. Le sentier se perd aux abords de la N 143, la traverse et gagne le
hameau de la Bourdaisie. Le GR
disparaît dans un champ de céréales qu’il me faut couper en plein milieu.
Après un bocage et quelques
étangs, j’entre dans le parc naturel régional de la Brenne pour une incursion
de trois kilomètres au nord-est du parc : friches et pinèdes, jusqu’à
l’étang de la Vienne
et l’étang Baron, à la porte du parc. Là, Viviane m’attend dans un sous-bois
ombragé où, en ce jour férié de l’Ascension, des promeneurs viennent prendre
l’air.
Je poursuis la randonnée en
emmenant Oscar. Le GR s’engage à travers bois et friches. Bientôt le balisage
blanc et rouge diffère du tracé de la carte de randonnée. Viviane nous précède
avec le fourgon et nous attend à intervalles réguliers. Par repérage
topographique, nous nous retrouvons à 16h45 au bord d’une prairie en lisière
d’un bois : friche de graminées rougeâtres en face d’un champ de colza.
L’agriculteur arrive en tracteur. Nous lui demandons si l’on peut passer la
nuit ici. OK !
Sous le soleil baissant, une
linotte mélodieuse et un traquet pâtre sur les plants de colza… Plus tard je
fais une promenade avec Oscar sur le GR jusqu’au hameau de la Chatonnière
tout proche. A la tombée du jour, un chevreuil aboie, m’apercevant dans la
prairie. Un rossignol va chanter toute la nuit…
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