Nous avons passé la nuit sur
l’aire de camping de Vallières.
Pas de chance avec le
temps : pluie, bourrasques…
Les genêts sont en fleurs. Après
la traversée d’un bois, le GR 46 emprunte une petite route sur 3 km jusqu’à Magne. Une
hermine traverse la route, en vadrouille de fossés en fossés. Après Magne, ce
sont des lapins que je rencontre près d’un hangar où je m’arrête un instant.
Au puy de la Croix , l’itinéraire débouche
sur un milieu de tourbières, atteignant les contreforts du plateau de
Millevaches.
Rien à voir avec les belles
limousines, malgré les troupeaux qui y paissent. Son nom dérivé d’une langue
celtique : « mil batz » (1000 sources), le plateau de
Millevaches est une énorme masse de granite, peu accidentée, assez désolée, très
froide et faiblement peuplée. Les importantes précipitations font du plateau
un réservoir d’eau où de nombreuses rivières prennent leur source : la Corrèze, la Vienne, la Creuse, la Vézère... qui iront se jeter vers la Loire ou vers la Dordogne selon leur versant de naissance.
Le plateau s’inclut dans la zone
des hautes terres de la
Montagne limousine. Beauté sauvage où les landes de bruyères,
d’ajoncs et de genêts alternent avec les bouleaux et les conifères.
Altitude : 720 m . Le parcours se
poursuit dans les landes ou la forêt. Il pleut toujours. La rivière Thaurion
serpente dans la lande.
Je débouche sur la ferme Vincent,
aux abords du lac de la
Vaud-Gelade. J ’aperçois le fourgon en bord de route. Trempé,
je promène quand même Oscar, brièvement. Nous mangeons à proximité du barrage
du lac où débouche le Thaurion.
Surprise : le soleil
réapparaît. Je reprends mon chemin, côtoie un troupeau de salers, ces vaches
rustiques du Massif central à la belle couleur rouge bordeaux et au poil frisé. Le GR
progresse dans un paysage de landes et de tourbières, typique des hauteurs
limousines. L’embellie ne dure pas, le ciel se couvre à nouveau. Avant le
hameau de Jansanetas, je longe des étangs. Des barquettes artificielles de
nidification forment d’étranges bouées à la surface de l’eau.
Après la traversée d’une route
départementale, le sentier se dirige vers le lac de Vassivière, dans un
cadre superbe, sauvage et boisé.
Mis en eau en 1950, le lac de
Vassivière d’une superficie de 1000
ha est le plan d’eau le plus important du Limousin. Il
se partage entre Haute-Vienne et Creuse, et huit communes le bordent.
Je gagne Soumeix, un
hameau de Royère-de-Vassivière.
Nous faisons en voiture le
tour du lac. Nous nous installons par la suite au camping de Vauveix, au bord
du lac.
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