Aujourd’hui, j’ai laissé la
voiture sur le GR 46 à proximité d’un hameau. J’arrive à Sarzay par
d’autres sentiers à 11h20.
Je rejoins le GR 46 à l’entrée du
village où s’impose un château fort du XIVe siècle. Je pénètre dans
la ferme fortifiée, paie une redevance au propriétaire, et je visite le
château.
Flanqué de ses cinq tours, le
donjon a gardé sa splendeur défensive du XIVe siècle. L’intérieur
est resté intact, avec ses cheminées monumentales et ses charpentes d’origine.
C’est un vrai château du Moyen Age, restauré en partie et poussiéreux à
souhait… J’ai beaucoup aimé.
Depuis la guerre de cent ans
jusqu’à la fin du XIXe siècle, ce château appartint à l’une des
grandes familles du Berry, les Barbançois. Il entra ensuite en littérature
grâce à George Sand, servant de cadre au « Meunier d’Angibault ». Le
propriétaire actuel a racheté les ruines en 1982. « Autodidacte des
vieilles pierres » obstiné, cet homme restaure lui-même Sarzay, sans un
sou, avec sa seule énergie et sa passion. Travail titanesque accompagné de
nombreuses embûches administratives…
Il est midi lorsque je sors du
château. Je mange dans un restaurant du village.
A 12h30, je m’éloigne sur le GR
46, musette à l’épaule. De fréquents passages nuageux tempèrent la chaleur. Après le
village, le GR bifurque dans le bocage, côtoie quelques troupeaux, traverse des
hameaux (Chavigner, Preugnarnault). Je longe des champs de tournesols en
fleur. Il est 14h lorsque je retrouve la voiture, à l’intersection d’une
petite route agricole.
Je rentre ensuite au Menoux.
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