A 9h, je quitte la
Chatonnière sous un ciel terne. Etang, bois, étendues
de colza et de seigle, chant monotone du coucou…
Le sentier se rapproche du
contournement routier de Buzançais. Franchissant la N 143 et la voie ferrée, le GR
traverse l’Indre et entre à Buzançais.
Il arpente une longue rue qui
longe la rivière puis il bifurque dans les étendues de colza, côtoyant la N 143 qui contourne la ville. Il s’en sépare
pour traverser des jardins, descend vers la voie ferrée à hauteur d’un passage
à niveau non gardé. Une poussive locomotive diesel remorquant du fret céréalier
se fraie un passage dans la campagne à grand renfort de sifflet. Survient une courte
ondée, prévisible mais soudaine.
Le sentier de grande randonnée va
maintenant longer la voie ferrée pendant 5 km : d’un côté, au nord, les
immensités de colza, de seigle et autres céréales ; de l’autre, au sud, la
vallée de l’Indre dont les méandres serpentent dans les peupleraies, les
frênaies et la forêt alluviale. Faisans et perdrix grises se laissent observer sur
le parcours.
Viviane arrive à ma rencontre
avec Oscar vers midi. Nous prenons le repas dans le camping-car, dominant un
méandre de l’Indre, à hauteur du « camp de César ».
Avec Oscar à 14h je traverse
Chambon, un hameau coincé entre la ligne de chemin de fer et la N 143. On franchit à nouveau la
grande route un peu plus loin pour entrer en forêt. Le soleil fait de prudentes
réapparitions. Dans le sous-bois fleurissent les sceaux de Salomon.
Le sentier débouche dans les
champs, en face d’une scierie au nord de Villedieu-sur-Indre. On
retrouve Viviane aux abords de la forêt à 15h30.
Nous repartons à Buzançais
pour nous installer dans un camping situé au bord de l’Indre. Isolés à
l’extrémité du camping, nous y passons une belle soirée ensoleillée.
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