A partir de Labastide-Murat, le
GR 46 descend bientôt dans une combe. Le ciel est couvert, ce matin. J’éventre
des toiles d’araignée invisibles dont les fils traversent le chemin à hauteur
d’homme.
Au débouché de la combe, le
sentier longe un vallon le long d’un ruisseau, puis il atteint la vallée
naissante du Vers. Par un petit pont en travaux, le sentier s’en éloigne et
grimpe vers des prairies où, dans des parcs à moutons, paissent les brebis du Quercy à « lunettes noires ».
Je retrouve Viviane près d’une
croix, à l’intersection d’une route départementale, sur une hauteur à 400 m . Nous nous installons à
proximité pour manger dans le Boxer face à une haie épineuse. J’observe avec
les jumelles un couple de pies-grièches écorcheurs qui chasse des insectes.
Je reprends le cours de ma
randonnée. Les myrtils s’envolent en nuées depuis les haies bordant les prés.
L’hièble, une plante vivace de plus d’un mètre, fructifie sur les talus, étale
ses baies noires purgatives.
Le GR 46 contourne le village de
Cras, quitte le plateau, descend dans la combe Cabrière et atteint la vallée de
la Rauze. C ’est
une verte et bucolique vallée préservée où verdure et feuillage épais le long
de la rivière apportent une fraîcheur bienvenue. Je passe à proximité du
château de Gironde, je traverse la
Rauze et la longe sur sa rive droite jusqu’à son confluent
avec le Vers à hauteur du moulin
Guillot.
Avec
Viviane, nous faisons un long parcours en voiture à la recherche de l’oppidum
de Murcens qui domine le confluent. Il est trop tard lorsque nous arrivons sur
le site, dont nous ne sommes pas sûrs. Nous descendons alors dans la vallée
pour nous installer au camping municipal de Vers-en-Quercy, au bord du Lot.
Marché local de nuit et soirée musicale aux abords du camping.
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